RASTO Jérome

Le Purgatoire « Contrapasso » Orgueil, Envie, Colère, Avarice et Prodigalité

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Peinture sur toile. 92x73cm

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Jérôme RASTO

Acrylique sur toile.
Dimensions 92x73cm
Encadrée cadre boite américaine noire. Cadre compris.

L'histoire du tableau ( Extrait du livre de l'exposition La Divine Comédie )

Dans La Divine Comédie, le purgatoire est une montagne à sept corniches. Sur chaque corniche, un péché est purgé selon la règle du « contrapasso » : peine équivalente à ton péché. 

Jérôme Rasto y a placé des araignées qui se promènent dans la montagne. On en voit une également dans le premier tableau de la forêt obscure.  C’est une référence aux gravures de Gustave Doré sur La Divine Comédie, qui avait représenté des femmes araignées effrayantes. C’est une vision d’horreur suprême dont le film «L’exorciste» ne s’est évidemment pas privé dans la fameuse scène de l’escalier et qui marque toute personne l’ayant vu.

Jérôme Rasto ne souhaitait pas représenter des scènes cauchemardesques. Les femmes araignées sont devenues de grosses bêtes rondes et colorées. Elles font peur bien sûr, on n’a pas envie de les croiser, mais elles ne sont plus terrifiantes comme dans les représentations du XIXème siècle. « Je ne souhaitais pas faire une représentation sombre sur la forme. Différents éléments utilisés sont comme un cheval de Troie qui doivent aider à s’installer dans cet univers qui n’est pas forcemment très accueilllant au premier abord.» (Jérôme Rasto)

En ce qui concerne les péchés, Jérôme Rasto, n’est pas fidèle dans leur peine à la description de Dante. Il en fait là aussi une version plus édulcorée.

Jérôme RASTO, Biographie

Né en 1978 à Perpignan.
Il est initié à la peinture par son père, artiste peintre.
L’histoire commence avec la découverte lorsqu’il était enfant de livres comme « Les très Riches Heures du Duc de Berry ». Les dessins, les personnages, les édifices, les animaux… l’aspect décoratif de l’enluminure, et surtout ses symboles le marqueront durablement.
Le vitrail qui le fascine influencera l’épaisseur de son trait, ses jeux de transparences, ses couleurs.
Après un bref passage aux Arts Deco (ENAD) de Limoges, il poursuit la peinture en atelier avant de commencer à travailler également dans la rue.
Il peint sur différents supports, toiles, murs, encombrants, un univers mêlant cette iconographie médiévale à des références plus contemporaines comme celle des jeux vidéos avec lesquels il a grandi.
L'univers de Mario Bros fait partie inhérente de son travail.