GEN PAUL

Portrait d'homme, Alain Decaux ?

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Lavis d'encre sur papier. Dimensions: 27 x 21 cm.

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///////// DESCRIPTION /////////

" Portrait d'homme " par Gen Paul

Lavis d'encre sur papier
Papier filigrané "Marais"
Signé du tampon du monogramme
Date : circa 1970
Dimensions : 27 x 21 cm.

CERTIFICAT D'AUTHENTICITÉ DE JULIEN ROUSSARD, SPÉCIALISTE DU PEINTRE.


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 PROVENANCE /////////

- Atelier de Gen Paul.
- Collection particulière, Paris.


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 BIOGRAPHIE /////////

GEN PAUL

Né à Montmartre en 1895, décédé à Paris en 1975. Il est l’un des plus grands peintres expressionnistes français et a réalisé plusieurs oeuvres pendant sa pleine période expressionniste considérées comme des chefs d’oeuvres.

Sa carrière a débuté sur la Butte Montmartre, initiée par de grands artistes qui y habitaient et que Gen Paul rencontre dans cette vie de village: notamment Frank-Will pour la peinture, et Eugène Delâtre pour la gravure.

Sa carrière est divisée par tous les observateurs historiques et critiques d’art en quatre périodes et sera marquée dès le début par la blessure de Gen Paul lors de la Première Guerre Mondiale qui lui a fait perdre sa jambe droite.

C’est à partir de 1924, que Gen Paul amorce une évolution solitaire, et entre dans sa pleine période expressionniste où il chahute les sujets et en vient à créer une forme personnelle d’expressionnisme du mouvement, extrêment gestuelle, basée sur l’émotion et l’intensité, qui en fera l’un des plus grands peintres expressionnistes français. Les visages et les personnages prennent de plus en plus d’importance, les mains en particulier.

Jusqu’en septembre 1930, il voyage, travaille sans arrêt, saisi d’une sorte de frénésie créatrice. La galerie Bing, l’une des plus importantes de Paris, en 1928, l’expose avec ses contemporains Picasso, Rouault, Braque, et Soutine. Bing dans un long texte consacré à Gen Paul explique toute l’importance de sa peinture et son talent. Il peint des musiciens que l’on sent jouer, des portraits impressionnants, ainsi que des paysages basques, des vues de Montmartre où tout s’anime, est en mouvement.

Epuisé par une vie trop intense, miné par l’alcool et par une infection contractée à Alger, Gen Paul s’écroule à son passage à Madrid, en 1930, et ne retrouvera plus la même énergie dans sa peinture. Mais il continuera à réaliser des oeuvres de grande importance. Fin observateur de son époque, il capte les évolutions de son temps, et est un précurseur de l’expressionnisme abstrait américain.

On ne peut pas parler de Gen Paul, sans parler de sa forte personnalité qui aura marqué toutes les personnes qui l’ont fréquenté ou même croisé. Dans son atelier se tenait une sorte de cénacle le dimanche matin ; le tout Paris s’y rendait, comédiens, musiciens, médecins, écrivains, peintres...

Hospitalisé en 1975, il meurt d’un cancer la même année.

Une sublime rétrospective lui a été consacrée en 1995, à l’occasion du centenaire de sa naissance, au Couvent des Cordeliers, à Paris. Réalisée par André Roussard et Carlo a Marca, cette exposition réunissait une centaine d’œuvres expressionnistes de la seconde période (1924-1930), considérées comme des chefs-d’œuvres de la peinture. La Gazette de l’hôtel Drouot commentant l’exposition qualifie ainsi le peintre : “Gen Paul est sans doute le plus grand représentant, et peut être le seul, de l’expressionnisme de tradition française”.

André Roussard a été l’un des principaux marchands de Gen Paul. Il a organisé les plus grandes expositions qui lui aient été consacrées après sa mort, et a rédigé sa biographie en 2006 considérée comme seul texte de référence historique de qualité.

Son fils, Julien Roussard, est aujourd’hui la personne référante en la matière. Il est spécialiste de Gen Paul et a organisé plusieurs expositions Gen Paul dont l'exposition “Pre-War / Post-War” en octobre 2012 qui fut la plus grande exposition personnelle organisée par une galerie d’art pour Gen Paul. En effet, ont été réunies en deux lieux plus d’une centaine d’œuvres représentatives de toutes les périodes de l’artiste, offrant ainsi un panorama complet de l’Oeuvre de Gen Paul. ( Texte © Galerie Roussard ).

ALAIN DECAUX ( Source Wikipedia )

Alain Decaux, né le 23 juillet 1925 à Lille, est un écrivain, historien, homme de télévision et de radio français.

Enfant, il va à l’école à Wattignies ; ensuite, il étudie à Lille au lycée Faidherbe, à Paris au lycée Janson-de-Sailly, puis intègre la faculté de droit. Très rapidement, il s’intéresse à l’histoire et suit des cours à la Sorbonne. En 1944, il empêche le pillage de l’hôtel particulier de Sacha Guitry car il est à l’époque mobilisé et, connaissant Guitry, il demande à surveiller sa maison, avenue Élisée-Reclus. En souvenir de ce geste, Lana Guitry lui offre l’émeraude que Sacha portait et qui trône désormais sur la poignée de son épée d’académicien. Il publie ses premiers articles en 1946 et son second livre Letizia : Napoléon et sa mère est récompensé par l’Académie française. En 1951, il crée pour la radio La Tribune de l’Histoire, diffusée jusqu’en 1997 (avec André Castelot et Jean-Claude Colin-Simard, puis Jean-François Chiappe). En 1957, il crée pour la télévision (avec Stellio Lorenzi et André Castelot) La caméra explore le temps, qui se poursuivra jusqu’en 1966.

De 1969 à 1988, connu pour ses talents de conteur, il crée pour l’ORTF, puis pour Antenne 2, Alain Decaux raconte, où tous les mois pendant quarante-cinq minutes il traite en direct d’un personnage ou d’un événement de l’Histoire1. Il apparait deux fois dans Italiques en 1972.

Parallèlement, il poursuit l’écriture d’ouvrages historiques, de pièces de théâtre et de films. Il est élu à l’Académie française le 15 février 1979, le même jour qu’Henri Gouhier. Il succède à Jean Guéhenno au 9e fauteuil. Il est reçu sous la coupole en 1980 par André Roussin. Il reçoit Bertrand Poirot-Delpech en 1987 et Max Gallo en 2008.

Il est ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Francophonie du gouvernement Rocard no 2, du 28 juin 1988 au 16 mai 1991.

En 1999, la Fondation de Lille crée le Prix Alain Decaux de la francophonie qui se déroule tous les deux ans et récompense des nouvelles d’écrivains francophones. Alain Decaux en est le parrain depuis 2003.

En 2005, il est avec Frédéric Beigbeder, Mohamed Kacimi, Richard Millet, Daniel Rondeau et Jean-Pierre Thiollet, l’un des participants du Salon du livre de Beyrouth et contribue au renouveau de cette manifestation.

Le 1er juin 2010, il reçoit dans l’enceinte de l’UNESCO, le prix de la Fondation Pierre-Lafue, pour l’ensemble de son œuvre.

Alain Decaux est par ailleurs président-fondateur de la Société des Amis d’Alexandre Dumas, et membre étranger de l’Académie roumaine.

• Grand-croix de la Légion d’honneur

• Grand-croix de l’ordre national du Mérite

• Commandeur des Arts et Lettres