CLAVÉ Antoni

Antoni Clavé - Composition Abstraite 1998

Nouveau produit

900,00 €

 
Ajouter à ma liste d'envie         Ajouter à ma liste
Faire une offre

Votre offre est envoyée.

  •     *Champs requis

Chargement

Gravure - 76x57cm.

Plus de détails

1 produit à gauche ...

Attention : dernières pièces disponibles !

Partager dans les médias sociaux

Antoni CLAVÉ

1913-2005

Gravure au carborundum

Signée et numérotée au crayon

Dimensions papier : 76x57 cm

Tirage de l'édition : 99 + Épreuves d'artistes.

Il s'agit d'une épreuve d'artiste.

Année : 1998

Antoni Clavé

 

Antoni Clavé naît à Barcelone en 1913. À l’âge de 13 ans, il doit travailler et est embauché comme commis dans une maison de tissus pour gaines et corsets. Il s’inscrit au cours du soir de la Escuela de Artes y Officios Artisticos y Bellas Artes de Barcelone.

 

Devenu apprenti peintre en bâtiment, il est attiré par le côté manuel du métier (badigeons, enduits, colles, et plus tard préparation des couleurs). Le jeune Clavé apprend à manier les brosses, à dessiner, la lettre, le faux bois. En 1932, un deuxième Prix à un concours d’affiches, le décide à abandonner sa place de peintre en bâtiment. Clavé est engagé par la société Cinaes (Cinematografica Nacional Española) pour réaliser des affiches de films sur les façades de trois cinéma de Barcelone. Clavé vit de travaux publicitaires et décoratifs dans lesquels il utilise des expérimentations d’avant-garde : collages de matières diverses, cordes, tissus imprimés, carton ondulé, papier journal.

 

En 1936, la Guerre d’Espagne éclate. Il a pour mission de réaliser des affiches destinées à galvaniser les combattants. Le 26 janvier 1939, Barcelone tombe aux mains de l’armée franquiste. La population catalane fuit les bombardements et franchit la frontière française. Antoni Clavé arrive en France le 29 janvier. Il expose à Perpignan des dessins exécutés au camp d’internement des réfugiés, des gouaches et quelques portraits à la mine de plomb.

 

Clavé arrive à Paris sans papiers d’identité et avec les quelques francs que lui a rapporté l’exposition de Perpignan. Il vit de travaux d’illustrations en dessinant des bandes dessinées pour les périodiques GavrocheAventure puisJumbo. Il rencontre Picasso par l’intermédiaire d’amis peintres espagnols eux aussi exilés à Paris.

 

En juin 1940, les Allemands sont aux portes de Paris. Clavé pense partir pour le Venezuela mais les blindés allemands coupent la route et l’obligent à rebrousser chemin.

 

 Après l’Occupation, Antoni Clavé participe à une série d’expositions collectives à Paris, en province et à l’étranger. Elles ne lui permettent pas encore de vivre de sa peinture. Il commence à réaliser d’importants décors et costumes pour des ballets. Il illustre également plusieurs livres.

 

La reconnaissance arrive en 1955 (il a 42 ans) à partir de l’exposition monographique à Londres que lui propose la galerie Arthus Tooth & Sons. Antoni Clavé reçoit le prix Unesco de la gravure à la XXVIIIe Biennale de Venise en 1956 et la Sala Gaspar de Barcelone expose ses peintures pour la première fois. L’année suivante, il  crée ses premières peintures sur tapis. S’en suit une exposition à la Galerie Beyeler à Bâle. La même année il expose également au Museo de bellas artes de Bilbao et à la Stephen Silagy Gallery de Los Angeles. Il représente la France à la IVe Biennale de Sao Paulo où il reçoit le prix Matarazzo de peinture avec Ben Nicholson pour la Grande-Bretagne et Giorgio Morandi pour l’Italie.

 

La Galerie Creuzevault organise à Paris en 1958 sa première exposition majeure. Clavé reçoit le prix Kamakura à la Biennale de Gravure de Tokyo tandis que la galerie Arthus Tooth & Sons de Londres l’expose à nouveau. Etc. Il enchaîne les expositions en galerie et dans les musées à travers le monde. Tandis que sa création ne cesse d’évoluer. Il invente les papiers froissés en trompe l’œil. Il participe pour la première fois à la FIAC en 1982 avec la galerie Sala Gaspar.

 

En 1990, la sculpture monumentale (14 mètres de haut) commandée par la municipalité de Barcelone pour commémorer l’Exposition Universelle de 1888 est installée au parc de la Citadelle de Barcelone. Puis, participation à Art Basel. Depuis, des expositions posthumes ne cessent d’avoir régulièrement lieu un peu partout dans le monde.

 

 

Source : sa biographie officielle