PARVATI

Parvati - Édition limitée - LILY

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Édition limitée. 40x30cm.

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/// PARVATI ///

Tirage d'art limité à 30 exemplaires numérotés et signés par l'artiste.
Imprimé en haute qualité sur papier Canson Imagine 200 gr.
Dimensions du papier : 30x40cm.
Certificat d'authenticité.

/// Biographie de PARVATI ///

Dans la nuit ouatée, Parvati colle sur les murs des villes des personnages à têtes d'oiseaux.

A échelle humaine, ces êtres oniriques arpentent l'espace urbain, s'installent sur les bancs, s'appuient contre un réverbère. De leur chair et de leur plumes émergent des branchages, des feuilles, des fleurs en clairs obscurs. Comme si dans leurs veines coulait la sève. Bien que singulièrement poétiques, ces passants hybrides sont quelque peu dérangeants. Parvati a toujours été fascinée par la relation qui existe entre le beau – au sens philosophique – et l'étrange.

Préalablement peints en atelier à l'encre de chine et à la caséine puis minutieusement découpés, ces collages urbains deviennent une parenthèse dans le quotidien des citadins, une invitation vers le songe.

A l'origine parallèle entre migrants et oiseaux migrateurs, les oiseaux anthropomorphes de Parvati sont devenus sont peuple. 

L'omniprésence végétale est un écho à la forêt qui l'a vue naître, l'Amazonie.

Née au milieu des années 80 en Guyane française, Parvati est la fille d'un père indien musicien et d'une mère française horticultrice. Elle grandit dans une communauté hippie cultivant des citrons verts. Elle arrive en France métropolitaine à 6 ans, ses premiers souvenirs emplis de l'immensité de la forêt équatoriale. Le dessin est déjà pour elle une évidence.

Adolescente, elle se découvre une forte connivence avec les Surréalistes, est marquée par la peinture classique italienne et fait la rencontre du Street Art. Des sfumato de Vinci aux clairs-obscurs du Caravage, de l'onirisme de Dali à la présence incroyable des collages urbains d'Ernest Pignon Ernest, Parvati s'imprègne des techniques et de l'émotion qui se dégagent des oeuvres des grands maîtres. Elle commence des études en développement durable mais retourne rapidement à la peinture.

Elle peint sa première fresque en 2014. Le geste démultiplié, la relation au support, l'œuvre offerte à la ville et à ses habitants : le coup de foudre pour les murs est immédiat. Depuis lors, elle n'a cessé d'expérimenter dans la rue, entre collage urbain, pinceaux et aérosols.

Son travail d'atelier est un prolongement de sa pratique du Street Art : sur ses toiles, conçues comme des portraits de ses oiseaux anthropomorphes, elle pousse sa technique à son paroxysme. Faisant poser des modèles qu'elle photographie, l'outil numérique est un préalable servant de référence avant la peinture sur chevalet. Des fonds altérés, vieillis, travaillé à l'acrylique et à l'aérosol, souvent ornés de motifs au pochoir inspirés de l'art traditionnel de l'Inde du Sud recréent le mur idéal, l'écrin qui accueillera la présence de ses migrateurs. Puis encre de Chine et peinture à l'huile sont travaillées des heures durant : avec une certaine obsession elle peint jusqu'à ressentir pleinement la personnalité de l'oiseau sur la toile, jusqu'à sentir son chant frémissant sous les plumes...

Texte © Parvati