GIUFFRIDA Nino

Les Arlequins de Montmartre

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Dessin. Dimensions: 18x26cm.

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Nino Giuffrida

Titre : Les Arlequins de Montmartre
Dessin à l’encre et aquarelle légère
Dimensions : 18 × 26 cm
Signé et daté 2001


Description et analyse critique de l’œuvre

Avec Les Arlequins de Montmartre, Nino Giuffrida prolonge l’un des thèmes qui a marqué son imaginaire : l’univers du spectacle, des saltimbanques et de la commedia dell’arte. Dans ce dessin aérien, l’artiste joue de lignes souples et de lavis légers pour composer une scène à la fois théâtrale et introspective. Le visage central, traité avec une économie de moyens, rayonne de mélancolie, comme figé dans une rêverie silencieuse.

Autour de lui gravitent des figures esquissées, presque fantomatiques, qui semblent surgir d’un décor de coulisses. Les touches de couleurs – vert pâle, jaune, rouge – n’interviennent que comme des accents, soulignant le caractère éphémère de l’instant et l’atmosphère onirique de la scène. Ce dessin, à la frontière entre croquis et composition achevée, illustre parfaitement la capacité de Giuffrida à capter l’esprit d’un lieu – ici Montmartre et ses spectacles – en mêlant observation directe et stylisation poétique.


Notice biographique

Nino Giuffrida (Catane, 1924 – Rosny-sous-Bois, 2015) fut un peintre italien installé en France à partir de 1949. Très tôt passionné par la peinture, il s’oriente vers les arts malgré l’opposition familiale et poursuit des études au lycée artistique de Catane. Un séjour à Rome, lors de son service militaire en 1944, lui révèle la grandeur des maîtres anciens et confirme sa vocation.

Arrivé à Montmartre à la fin des années 1940, il traverse des débuts difficiles avant de s’imposer avec ses représentations d’« enfants » aux visages ronds et candides, qui marqueront son style. Inspiré par les bals du Moulin de la Galette, le cirque, les arlequins de la commedia dell’arte et les danseuses à la Degas, il crée un univers où se croisent innocence et théâtralité.

Son œuvre, nourrie d’influences impressionnistes, cubistes et modernistes, conjugue figuration et abstraction dans une quête constante d’harmonie et de rythme. Lauréat de la médaille d’or à l’exposition d’arts graphiques d’Ancône, exposant à Paris, Bruxelles, Milan, Chicago ou encore Copenhague, il a su séduire collectionneurs et galeries en Europe comme aux États-Unis. Une de ses œuvres figure aujourd’hui au musée de Baltimore.

Artiste cosmopolite, Nino Giuffrida a su faire dialoguer la mémoire méditerranéenne et l’effervescence parisienne, produisant une œuvre vibrante, souvent empreinte de joie mais toujours traversée d’une profonde humanité.