HERVÉ Jules René

Jules René Hervé - Vieil homme au chemin forestier

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Huile sur toile. 22x27cm.

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L’Œuvre

  • Titre : Vieil homme au chemin forestier

  • Artiste : Jules-René Hervé (1887–1981)

  • Technique / support : Huile sur toile

  • Dimensions : 22 × 27 cm (format 3F)

  • Signature : Signée en bas à gauche « Jules R. Hervé », contresignée au dos en rouge

  • Datation : Non datée

  • Sujet : Scène de campagne, un attelage avec calèche à gauche, un vieil homme appuyé sur sa canne à droite, dans un paysage boisé aux teintes automnales

  • État : Bon état, toile saine et châssis d’origine

Analyse critique

Cette toile, de dimensions intimes, illustre avec délicatesse l’art de Jules-René Hervé, maître de l’atmosphère et de la lumière. L’artiste y met en scène une rencontre silencieuse entre deux mondes : celui d’un attelage élégant, symbole de vie sociale, et celui d’un vieil homme isolé, silhouette fragile s’appuyant sur sa canne. La composition, équilibrée et rythmée par les troncs élancés des arbres, conduit le regard du spectateur dans une promenade picturale faite de nuances et de contrastes. La touche, vive et sensible, traduit le frémissement du feuillage, la fraîcheur de l’air, et l’intensité des verts ponctués de bruns. Les personnages, esquissés avec sobriété, deviennent des présences évocatrices plus que des portraits, et renforcent la dimension poétique de la scène. À travers ce tableau, Hervé saisit non seulement un paysage, mais aussi une atmosphère où le temps semble suspendu, mêlant souvenir, mélancolie et beauté du quotidien.

Biographie de l’artiste

Jules-René Hervé naît à Langres en 1887. Très jeune, il manifeste un goût marqué pour le dessin et la peinture, ce qui le conduit à Paris en 1908 pour poursuivre sa formation artistique. Il entre à l’École nationale supérieure des Arts décoratifs, puis fréquente l’École des Beaux-Arts, où il affine sa technique et son sens de la composition. En 1910, il expose pour la première fois au Salon des Artistes Français, manifestation prestigieuse où il sera bientôt reconnu. Sa carrière est interrompue par la Première Guerre mondiale, mais il reprend ensuite son activité avec une énergie nouvelle. En 1914, il reçoit la médaille d’argent au Salon, suivie de la médaille d’or en 1925, consacrant son talent.

Il enseigne le dessin et la peinture dans les écoles de la Ville de Paris de 1911 à 1943, transmettant sa passion à une génération d’élèves. En 1924, une bourse de voyage lui permet de découvrir l’Europe et d’enrichir sa palette d’impressions lumineuses. En 1937, il obtient une médaille d’or à l’Exposition Internationale des Arts et Techniques de Paris. Artiste respecté, il devient vice-président du Salon des Artistes Français.

Hervé se distingue par ses scènes de genre, qu’elles soient parisiennes ou rurales. Ses toiles animées de passants, de patineurs, de places illuminées, témoignent d’un art de saisir la vie dans son mouvement et sa poésie. Mais il affectionne également les paysages de sa Haute-Marne natale, empreints de calme et de mélancolie. Sa touche vive, ses harmonies fraîches et ses rehauts lumineux le rattachent aux héritiers de l’impressionnisme. Il affectionne particulièrement les petits formats, tel ce 22 × 27 cm, qui lui permettent de peindre sur le vif et de conserver toute la spontanéité de l’instant. Jusqu’à la fin de sa vie, il expose et vend régulièrement ses œuvres, trouvant un public fidèle. Il s’éteint à Langres en 1981, laissant une œuvre foisonnante, célébrée pour son humanité et son sens de la lumière.