DUFY Raoul

Raoul Dufy - Composition aux bananes

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Lithographie - 42x50cm.

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Raoul DUFY (1877-1953)

Lithographie d'après un tableau de Dufy de 1919
Signé dans la planche

Édition limitée à 1000 épreuves.
Sur papier Vélin Arches 65 x 50 cm 
Dimensions hors marges : 50 x 42 cm
Imprimée par l'atelier Mourlot en 1969 


Raoul Dufy

 

À partir de 1893, il suit les cours du soir à l'École municipale des beaux-arts du Havre. Il rencontre Othon Friesz avec lequel il partage ensuite un atelier à Montmartre et qui restera un de ses plus fidèles amis. Il peint des paysages normands à l'aquarelle.

 

En 1900, grâce à une bourse, il entre à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, à l’atelier Léon Bonnat où il retrouve Othon Friesz. Il dessine beaucoup. Sa première exposition au Salon des artistes français a lieu en 1901, il expose ensuite, en 1903, au Salon des indépendants.

 

Il est influencé par le fauvisme, en particulier les tableaux que Matisse expose au Salon d’automne de 1905. Il peint beaucoup les environs du Havre et séjourne en Provence où il peint une série de paysages.

 

En 1907, a lieu une grande rétrospective sur Paul Cézanne. Comme pour de nombreux artistes, c’est un choc. Il prend conscience de l’importance capitale de cet artiste. Il abandonne le fauvisme. Il se rend à l’Estaque près de Marseille avec George Braque qui y exécute ses premières œuvres cubistes. Les recherches de son ami l’influencent tandis qu’il commence à peindre autre chose que des paysages : des études de chevaux, d’arbres, des natures mortes et des modèles vivants…

 

Son dessin se fera de plus en plus libre et éclatant de lumière.

 

En 1910, il réalise ses premiers bois gravés et travaille sur des tissus pour la mode. Il contribuera aux débuts de Paul Poiret et au lancement de sa carrière. Sa contribution pour la mode et le tissu d’ameublement sera longue, pendant plus de vingt ans, avec différentes maisons. Il fera également des décors et des costumes pour Jean Cocteau, puis, pour la Comédie Française.

 

Il collaborera également à l’illustration de livres pour Mallarmé, Guillaume Apollinaire, André Gide, Colette…

 

Il produira également une grande œuvre céramique, composée de plus de deux cents pièces.

 

En 1936-1937, avec son frère Jean Dufy, il réalise pour le pavillon de l'Électricité de l’Exposition universelle de 1937, la plus grande peinture existante au monde : La Fée Électricité1 (624 m2), aujourd'hui visible au musée d'Art moderne de la ville de Paris. 

 

Il est élevé au grade de commandeur dans l’Ordre national de la Légion d'honneur. 

 

Au musée d'Art et d'Histoire de Genève, 261 œuvres, ainsi que des céramiques, tapisseries, livres sont rassemblées en 1952. Par ailleurs 41 œuvres sont envoyées par la France à la Biennale de Venise. Il remporte le Prix de peinture, et en offre le montant à un peintre italien et à Charles Lapicque pour qu’ils puissent séjourner l’un en France et l’autre à Venise.

 

Il décède en 1953, d’une crise cardiaque.