Jean RICHARDSON
Gravure originale.
Signé au crayon. Daté (19)89. Titré "Duet"
Numéroté au crayon sur 100 exemplaires.
Dimensions sans les marges : 45x30 cm
Dimensions avec les marges : 59x43cm
Jean Richardson (née en 1940 à Hollis, Oklahoma) est une peintre, graveuse et sculptrice américaine, reconnue pour ses grandes toiles abstraites symbolisant l’esprit humain au travers du cheval. Formée à Wesleyan College (B.F.A., 1962) et à l’Art Students League de New York, elle vécut d’abord dans le Sud des États-Unis avant de s’établir définitivement en Oklahoma. Sa carrière l’a menée dans de nombreux musées, galeries et collections prestigieuses, où son œuvre continue de résonner par son énergie lyrique et sa profondeur spirituelle.
Biographie de Jean Richardson
Jeunesse et formation
Jean Richardson est née à Hollis, Oklahoma, en 1940. Lorsque son père fut mobilisé durant la Seconde Guerre mondiale, sa mère l'emmena à San Antonio, Texas, où elle prit ses premiers cours d’art dès l’âge de sept ans, au Witte Museum. Quelques années plus tard, la famille s’installa en Caroline du Sud, à Columbia.
Après le lycée, elle obtint une bourse artistique qui lui permit d’étudier à Wesleyan College, à Macon, en Géorgie, où elle décrocha un B.F.A. en 1962. Durant ses études, elle fut influencée par deux professeurs liés à l’école de Robert Henri : Lamar Dodd et Lucille Blanch, cette dernière proche des artistes mexicains Diego Rivera et Frida Kahlo.
À la fin des années 1970, elle poursuivit sa formation à l’Art Students League de New York.
Vie personnelle et retour en Oklahoma
Jean se maria à 21 ans et s’installa dans le Sud, en Géorgie et en Alabama, où elle enseigna l’art tout en élevant ses enfants. De retour en Oklahoma dans les années 1970, elle établit son atelier à Oklahoma City.
Parcours artistique et expositions
La carrière de Jean Richardson est marquée par une exploration soutenue entre abstraction et représentation. Ses premières séries, comme Oklahoma Album, s’inspirèrent d’anciennes photographies superposées à des fonds abstraits. Elle créa également une série de paysages abstraits inspirés des routes rouges de l’Oklahoma.
Elle développa ensuite la série Plains Myth, où les silhouettes de cavaliers se détachent sur des ciels intenses, s’inspirant des photos d’Edward Curtis.
Ses expositions incluent des lieux prestigieux tels que le National Academy of Design, le Minnesota Museum of Art, le Gilcrease Museum, et le Philbrook Museum à Tulsa. Elle a également bénéficié d’expositions individuelles à la John Szoke Gallery (New York), Merrill-Chase Galleries (Washington, D.C. et Chicago), Cogswell Gallery (Vail, CO), Kneeland Gallery (Sun Valley, ID), Ventana Gallery (Santa Fe, NM), Royce Meyers Gallery (Tulsa), ainsi que dans la Governor’s Gallery du Capitole de l’Oklahoma.
Collections et honneurs
Ses œuvres font partie de collections corporatives et publiques telles que : la Bank of Santa Fe, University of Oklahoma College of Law, Southwestern Bell, Marriott Hotels, AT&T, Yellow Freight, Raymond James, Dean A. McGee Eye Institute, Federal Reserve Bank de Kansas City, Tupperware Corporation, TCU (Texas Christian University), University of Oklahoma Health Science Center, Oklahoma City University School of Law, et de la Collection de l’État de l’Oklahoma.
Elle figure également dans Who’s Who in American Art et Who’s Who in the South and Southwest.
Style, thèmes et reconnaissance critique
Le style pictural de Richardson marie abstraction lyrique et symbolisme : ses chevaux abstraits, matérialisés par un tourbillon de pigments appliqués au couteau et éclaboussés de lavis fluides, évoquent la puissante énergie du cheval comme métaphore de l’esprit humain : unbridled, striving, sometimes heroic.
Ses œuvres ont été analysées comme une tension entre la destruction et la genèse de l’image, avec un geste spontané proche de l’automatisme subconscient, en suspension entre forme et contenu.
Elle fut également couverte par la télévision publique (OETA, série Gallery, 2009), et a fait l’objet d’un ouvrage monographique, Turning Toward Home, The Art of Jean Richardson par Joan Carpenter Troccoli (1998), ainsi que du catalogue Plains Myths and Other Tales (1988).
Récemment (août 2024), une interview la décrit comme une artiste nationalement reconnue, toujours active dans la production de grandes toiles.
En plus d’avoir servi deux mandats au sein du Oklahoma Arts Council pour promouvoir les arts visuels pour les enfants, elle prodigue aux jeunes artistes ce précieux conseil : “Do what you love, keep your gumption… don’t let anyone crowd you out.”